Rédaction
La guerre entre la Russie et l’Ukraine a eu des incidences économiques sur bien de domaines notamment le secteur pétrolier dont la conséquence est la hausse des prix du carburant à la pompe dans certains pays surtout européens et bien au-delà.
Du fait du lien étroit et des divers accords entre les États, raison pour laquelle en République Démocratique du Congo, le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu, soucieux de s’assurer de l’approvisionnement notamment de Kinshasa et ses environs en produits pétroliers aux tarifs abordables, a échangé de nouveau avec les exploitants pétroliers opérant au pays pour des mesures d’encadrement.
Au cœur de leurs échanges, réfléchir sur les incidences éventuelles le sur prix du carburant à la pompe. Ensemble, ils ont examiné un aspect de la question qui se pose : faut-il, pour l’État congolais, à compenser en payant le manque à gagner aux pétroliers ou va-t-il falloir désormais vendre le carburant au prix réel du marché ? C’est à dire que le litre reviendrait à 3500 francs pour éviter une probable pénurie du carburant en cette période de la crise pour la raison évoquée plus haut…
Le ministre des Hydrocarbures, pour le plus grand bien du peuple d’abord, a notifié à ses interlocuteurs, de s’en référer au gouvernement pour assurer régulièrement le manque à gagner aux pétroliers afin de ne pas majorer le prix pratiqué dit social s’élevant à l’heure qu’il est à 2085 FC pour le gazoil et 2095 pour l’essence afin d’éviter l’augmenter des prix des biens de consommation courante.
Ces opérateurs visiblement satisfaits de l’issue des échanges avec le ministre, rassurent de travailler dans la même vision pour le bien de tous.
C’est évidemment pour des raisons purement sociales, que le gouvernement prend en charge le 1500 francs en demandant aux opérateurs de maintenir le tarif actuel. Aujourd’hui en France par exemple, le litre d’essence est vendu à 2.10 $ alors qu’en RDC, il est à 1$.