Le Bureau Central de Coordination (BCECO) a publié un communiqué de presse en réaction à une vidéo de l’acteur socio-politique Luc Malembe et à un article de presse accusant l’Agence Locale d’Exécution (ALE) RSADC d’avoir abandonné le chantier de l’École primaire SOME, dans le territoire de Mambasa (Ituri), et d’avoir construit des ouvrages dans une zone prétendument inhabitée.
14 ouvrages concernés, taux d’exécution moyen de 92,97 %
Selon le BCECO, la construction de l’école visée relève bien de l’ALE RSADC, dans le cadre du Programme de Développement Local des 145 Territoires (PDL-145T). L’agence est chargée de 14 ouvrages : 7 dans le territoire de Mambasa (Ituri) et 7 dans celui de Beni (Nord-Kivu). Le taux moyen d’exécution physique de l’ensemble de ces infrastructures est évalué à 92,97 %, d’après les données officielles.
À Mambasa, un taux moyen de 87,37 %
Le communiqué souligne que, dans le territoire de Mambasa, les sept ouvrages (quatre écoles et trois centres de santé) présentent un taux moyen d’exécution de 87,37 %. Contrairement aux accusations relayées dans les médias, le BCECO affirme que l’École primaire SOME n’est pas abandonnée ni implantée dans une zone inhabitée.
Le BCECO reconnaît cependant des retards dus à des difficultés rencontrées par l’ALE RSADC. Pour y remédier, l’institution a pris plusieurs mesures, dont une mise en demeure en août 2023 et une mise en régie en mai 2024. Depuis, les travaux sont supervisés directement par les services internes du BCECO. Le communiqué mentionne également l’impact de l’insécurité dans la région, marquée par l’activisme des ADF, qui a perturbé le déroulement des chantiers et provoqué la fuite de certaines populations.
Pas de décaissement en dehors des contrats
Réagissant aux accusations d’escroquerie, le BCECO insiste qu’aucun montant n’a été décaissé en dehors des modalités contractuelles. Les fonds alloués sont préservés et les réclamations des entreprises ne peuvent lui être adressées puisque aucun engagement contractuel direct n’a été pris avec elles.
Le Directeur général du BCECO, Jean Mabi Mulumba, conclut en réaffirmant que les bureaux de l’institution restent ouverts à toute personne ou organisation désireuse d’obtenir des informations fiables sur la mise en œuvre du PDL-145T dans les neuf provinces sous sa responsabilité.
