Constant Mutamba, le chef du parti d’opposition DYPRO et candidat malheureux aux élections présidentielles en RDC, a été une surprise majeure lors de l’annonce du nouveau gouvernement Suminwa, le mercredi 29 mai 2024.
Alors qu’il avait été initialement omis lors de la lecture des décrets à la télévision nationale par la porte-parole du président, son nom a finalement été confirmé, créant ainsi une surprise.
Reconnaissant la confiance accordée par le chef de l’État, Constant Mutamba, le nouveau ministre de la Justice, s’est engagé à travailler pour le bien du peuple sous la direction de Félix Tshisekedi.
Il a promis de mettre en place des réformes judiciaires courageuses pour remédier aux problèmes du secteur en déclarant : « Sous mon autorité, je mettrai en place des réformes audacieuses pour l’administration de la justice ».
Dans un contexte sécuritaire complexe marqué par l’implication de multinationales et de puissances étrangères en collusion avec des réseaux locaux, Constant Mutamba a promis des actions rigoureuses contre les agressions rwandaises et la corruption, soulignant que la justice est essentielle pour le progrès national.
Alors que la justice a été l’une des principales préoccupations de la présidence de Tshisekedi au cours du précédent mandat, celle-ci doit œuvrer à promouvoir l’État de droit prôné par le chef de l’État comme pierre angulaire de sa gouvernance politique.
Le fait que la justice soit confiée à un opposant politique déclaré, alors que le chef de l’État a qualifié ce secteur de « malade », semble paradoxal et intrigant.