Glody Luedi
La salle Père Boka du Centre de promotion des activités socio-économiques (CEPAS), a servi de cadre jeudi 10 février, lors de la cérémonie officielle de la présentation du projet sur l’état de la protection sociale dans le contexte de la Covid-19 en République démocratique du Congo.
Une cérémonie parrainée par l’Université Joseph Kasa-Vubu en synergie (UJKV) avec l’organisation Open society initiative For southern Africa (OSISA) .
Le professeur Kumbu Ki Ngimbi, doyen de la faculté de Droit à l’Université de Joseph Kasa-Vubu, a tout évoqué le caractère de ce projet qui envisage la mise en place d’un mécanisme stratégique de protection sociale nationale. À l’en croire, ce mécanisme devra conduire les institutions et les différentes parties prenantes à élaborer des propositions pour des réformes à apporter dans divers secteurs affectés par la crise sanitaire.
Dans la même logique, ce professionnel de la craie précise que la détérioration de l’environnement sanitaire est due à la pandémie de Covid-19.
Face à cette situation, les points focaux provinciaux sont des défis majeurs à relever dans le souci de la mise en œuvre efficace de ce projet.
Pour sa part, le chargé des programmes du projet, le Docteur Guy Kalasi a évoqué le but prépondérant qui est celui de limiter la propagation du virus. À ce stade, le projet se base essentiellement sur l’absence des mécanismes de protection sociale.
En outre, Dr. Guy Kalasi a confirmé que sur le plan stratégique, ce projet devra également contribuer au travail effectué par les experts de protection sociale de l’Afrique australe.
Poursuit-il, ce projet vise à promouvoir la justice sociale en mettant en place des mesures sociales équitables pour les différentes couches de la population au moment de crise sanitaire de Covid-19.
Ce projet, qui a débuté en 2021, devra finir 2022 au mois d’octobre prochain avec à l’appui de OSISA.
Un rapport final sur les réformes apportées dans le cadre de la protection sociale sera rédigé. Ce rapport sera destiné aux instances compétentes notamment : le gouvernement, les autorités législatives et les instances judiciaires en vue de l’analyse et de l’application de ces résolutions.
Ce projet avait été lancé officiellement à Boma, au Kongo central depuis le mois d’août 2021.