Tshikapa : des élèves sensibilisés sur les droits de la jeune fille en milieu scolaire

 

Dans le cadre du mois de mars dédié aux droits de la femme, l’ASBL encadrement de la jeunesse congolaise (EJC) a sensibilisé ce lundi 25 mars, les élèves du complexe-scolaire Anaakah (ex Coscom) et ceux de l’Institut Tshikunga, dans la commune de Dibumba 1.

La sensibilisation a porté sur les droits de la fille en milieu scolaire, la masculinité positive et sur les instruments juridiques garantissant les droits de la femme.

Selon Dormela Masanka, chargée des violences basées sur le genre au sein de l’EJC, l’objectif était de faire comprendre aux jeunes élèves, particulièrement aux filles qu’elles disposent des droits qui les permettent de travailler au même titre que les hommes dans la société.

Tout en encourageant les femmes et les jeunes filles à ne pas se sous-estimer face aux hommes dans la société, Dormela Masanka attend de ces dernières un changement de mentalité et la prise de conscience de leurs responsabilités dans la société.

« À travers cette sensibilisation, la jeune fille doit comprendre que sa place, ce n’est pas seulement le ménage, plutôt sa place c’est dans la société congolaise. Nous avons fait comprendre aux jeunes filles qu’elles sont capables de créer l’argent et faire tout ce que l’homme peut faire. Nous attendons d’elles un changement de mentalité, nous voulons voir des ministres femmes dans le prochain gouvernement », a déclaré Dormela Masanka, chargée des violences basées sur le genre au sein de l’EJC.

Cette sensibilisation a constitué un motif de satisfaction pour les jeunes filles élèves qui ont pris l’engagement de se comporter autrement en travaillant de la même manière que les hommes dans la société.

L’élève Mbuyi Kashama de la 2ème année scientifique à l’Institut Tshikunga a invité ses collègues filles à ne pas céder aux menaces des enseignants tout en restant concentrées aux études.

« La femme est un être important, elle ne doit pas se laisser piétiner. Ce que la femme fait, l’homme a la capacité de le faire. Je ne dois pas avoir peur des autres, je ne dois pas avoir des moqueries, mais je vais avoir le courage d’affronter les étapes et les braver. Que les femmes ne se laissent pas emporter par certaines menaces que les professeurs leur font », a-t-elle déclaré.

Notons que cette sensibilisation s’est effectuée sous la supervision du Coordonnateur pays de cette structure, Bosco Yamba Kakenga.

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