L’Union pour la Nation Congolaise (UNC) connaît des remous internes suite à l’annonce fracassante de Jean Baudouin Mayo, interféderal de l’UNC-Interfédération Kinshasa. Ce dernier a déclaré publiquement sa candidature à la succession de leur “PN” (Président National), Vital Kamerhe, à l’Assemblée nationale, tout en fustigeant ce qu’il appelle des “mercenaires et autres Brutus” au sein du parti.
Mayo Jean Baudouin affirme sa légitimité en tant que candidat pour le poste de Président de l’Assemblée nationale, une candidature qui n’attend qu’une validation formelle : « Sauf avis contraire du parti, UNC et de la Haute Autorité Politique de l’USN, je suis candidat à la succession de notre PN à l’assemblée nationale ».
Il dénonce également une tentative d’usurpation de postes au nom de l’UNC à des fins personnelles et obscures : « Les mercenaires et autres Brutus n’usurperont aucun positionnement au nom de l’UNC après l’avoir poignardée ainsi que son PN au dos. Cette histoire d’occuper les postes au nom de L’UNC pour servir des intérêts obscurs est terminée ».
Il critique par ailleurs les “néophytes politiques” qui, selon lui, « courent derrière des petits intérêts maternels sans la moindre idéologie ».
L’interféderal insiste sur la position unique de son parti au sein de la coalition au pouvoir : « Seule l’UNC est partenaire de l’UDPS dans l’Union Sacrée de la Nation ».
Cette sortie publique met en lumière des tensions latentes au sein de l’UNC, révélant une lutte de pouvoir entre les figures historiques et celles perçues comme opportunistes, au moment où se dessinent les nominations aux postes clés du gouvernement et des institutions. L’avis du parti et de l’Union Sacrée de la Nation (USN) est désormais attendu pour trancher cette querelle de leadership.
