Par Sarah Bukasa
Réagissant au communiqué de presse datant de 24 /09 2022 tenu par l’Association Africaine de Défense de Droit de l’Homme sur la vente de villa à Madame Nyamubabu, le conseiller du ministre d’État, ministre de l’Urbanisme et Habitat souligne que l’ASADHO une association prétendument éprise de justice semble se discréditer dans la défense d’un spoliateur.
Pour Jules Kidinda, l’argument avancé à coup de mensonges présenté par l’ASADHO ne peut tenir debout à l’éclairage qu’il porte sur ce dossier car selon lui, rien n’empeche cette association de justice de se rapprocher du ministre de l’Urbanisme et l’Habitat pour confronter la version complaisante de madame Nyamugabu à celle de l’administration.
Jules kidinda précise qu’il n’y a jamais eu vente régulière entre madame précitée et l’État pour qui la villa querellée inscrite dans son patrimoine a été toujours mise en location.
En outre, le ministre du portefeuille puis celui de l’Urbanisme et l’Habitat ont été successivement des gestionnaires de la dite villa et non de propriétaires, ils n’ont jamais eu la qualité de vendre cette maison.
En fonçant le clou, le conseiller du ministre de l’Urbanisme et l’Habitat souligne que les biens du domaine privé appartiennent à la nation entière dont le chef de l’État est représentant garant en tant que tel du caractère commun desdits bien.
À cette occasion, il ajoute que le prétendu acte de vente qui serait intervenu entre Nyamugabu et le ministre de portefeuille est nul et nul effet tant qu’il n’a pas été soutenu par l’autorisation expresse du chef de l’état et d’un acte réglementaire qui aurait fait sortir la villa en question du patrimoine des biens de l’État.
« Les dépendances du domaine privé testent inaliénable partant des allégations de menaces que les agents du département de l’Urbanisme et l’Habitat feraient à madame Nyamugabo sont fantaisiste et imaginaire « , a t-il conclu.