La Cour d’appel de Bruxelles a rendu un arrêt historique ce lundi 02 décembre, condamnant l’État belge pour les crimes commis pendant la colonisation du Congo.
D’après les sources consultées par l’ACP, cinq femmes métisses constituées partie civile contre l’État Belge et qui font partie des victimes de la ségrégation durant la colonisation au Congo belge, ont obtenu gain de cause.
Ces enfants, nés d’une union entre des Congolaises et des Belges, étaient arrachés à leur famille, souvent avant l’âge de sept ans, et placés dans des institutions spécialisées. Cette pratique, mise en place par l’administration coloniale belge, visait à préserver la « pureté » de la race blanche et à renforcer la ségrégation raciale.
La Cour a qualifié ces actes d’enlèvements, organisés par l’État belge, de crimes contre l’humanité.
Faut dire que, cette décision marque une avancée significative dans la reconnaissance des souffrances endurées par les victimes de la colonisation et ouvre la voie à de nouvelles poursuites.