La question de la révision constitutionnelle est d’actualité depuis quelques années maintenant. Après la réélection de Félix Tshisekedi pour un second mandat, l’ambition de gouverner le pays de manière autoritaire à la manière de Mobutu ne semble plus le quitter.
Les proches conseillers du président et lui-même sont de plus en plus obsédés par le pouvoir, mettant en œuvre des stratagèmes pour permettre une limitation des mandats présidentiels, l’établissement d’un régime hyper-présidentiel et une constitutionnalisation du totalitarisme.
Le porte-parole de l’Alliance pour le Changement (A-ch), Maître Ghislain Mwanji dénonce avec vigueur les manœuvres du régime Félix Tshisekedi qui, confiant dans sa majorité parlementaire issue d’élections contestées, cherche à contourner l’article 220 de la Constitution pour parvenir à ces réformes.
Face à cette menace qui pèse sur la démocratie, le percutant Maître Ghislain Mwanji réitère l’appel au peuple congolais et à tous ceux qui ont adhéré aux idéaux de feu Etienne Tshisekedi, pour s’opposer à ce projet d’un régime antidémocratique.
Le pouvoir agit comme une drogue, une fois qu’on y a goûté, il est difficile de s’en passer. C’est cette tentation à laquelle les détenteurs du pouvoir sont confrontés. Cette ambition risque d’aggraver davantage la crise dans le pays. Malgré tout, un bras de fer pourrait être engagé en temps voulu, étant donné les circonstances.
Il sied de souligner que cette attitude va à l’encontre de l’engagement du président Félix Tshisekedi qui avait promis de ne pas chercher à se maintenir au pouvoir, considérant qu’exercer deux mandats à la tête du pays était humainement éprouvant.