Lors du conseil des ministres vendredi 15 novembre, le président Félix Tshisekedi est revenu sur l’interpellation de Delly Sesanga lors de l’activité du Sursaut national, une marche pacifique pour protester contre la révision ou changement de la constitution.
Dans sa communication le chef de l’État a déploré la brutalité policière envers l’opposant Sesanga.
« Peu importe le motif de l’interpellation de cet acteur politique, la méthode utilisée par les éléments de la Police pour le conduire à leur poste ne devait nullement s’apparenter à des voies de fait traduites par une brutalité qu’il a déplorée et condamnée », a déclaré le porte-parole du Gouvernement Patrick Muyaya lors de la lecture du compte-rendu de la rencontre hebdomadaire du Gouvernement.
Le Président Tshisekedi a rappelé que la liberté d’expression est garantie dans l’article 63 de la Constitution.
« Ce droit implique la liberté d’exprimer ses opinions ou ses convictions, notamment par la parole, l’écrit et l’image, sous réserve du respect de la loi, de l’ordre public et des bonnes mœurs », ajoute Muyaya.
La Police a procédé à l’interpellation de quelques manifestants le jeudi 14 Novembre dernier, parmi lesquels l’opposant Delly Sesanga, qui a été victime de violences de la part des éléments de la Police, comme le montrent certaines vidéos devenues virales sur les réseaux sociaux. Il a été relâché quelques heures après.