Lors de la 19e réunion du Conseil des Ministres, le Vice-Premier Ministre et Ministre de la Fonction Publique a présenté un point sur le processus de mise à la retraite des agents de carrière des Services de l’État pour l’exercice 2024.
Ce processus a été relancé après son interruption en 2023, une décision prise en raison des contraintes liées à l’organisation des élections et à la situation de guerre. Le Conseil des Ministres, lors de sa réunion du 5 juillet 2024, a approuvé la poursuite de ce processus, ce qui constitue une avancée significative dans la gestion des ressources humaines au sein des services publics.
Le Vice-Premier Ministre a également annoncé l’engagement de l’enveloppe budgétaire pour cette troisième vague de départ à la retraite. Cette dépense a déjà été liquidée et ordonnancée, et sera mise à disposition avant les festivités de fin d’année via un compte bancaire dédié à la Banque Centrale du Congo.
Par ailleurs, pour assurer la prise en compte de récents mouvements du personnel, il a diffusé une note de service le 21 octobre 2024, incitant les responsables de différents services publics à actualiser les listes des agents éligibles à la retraite certifiés en 2023.
Conscient de l’impact social de ces opérations, le VPM de la Fonction publique a appelé les membres du Gouvernement à suivre attentivement le déroulement de ce processus dans leurs administrations respectives. Il a souligné que les agents désireux de prendre leur retraite devraient être prioritaires, soulignant l’importance de gérer cette transition de manière organisée et bien orchestrée.
Dans le secteur de l’Éducation Nationale, une initiative a été mise en place avec l’Alliance Française pour le Développement, qui a proposé d’appuyer les efforts du gouvernement en finançant une partie de l’allocation de fin de carrière pour 5 000 enseignants. Le VPM Lihau a également suggéré la nécessité de discussions entre les membres du gouvernement concernés, sous l’égide de la Première Ministre, pour définir l’enveloppe budgétaire à allouer pour couvrir les frais de rapatriement des enseignants à la retraite, répartie entre l’exercice 2024 et 2025.
Notons que ces démarches visent à garantir une transition harmonieuse pour les agents de l’État vers la retraite.