Le député national Meschack Mandefu a récemment mis en garde contre toute tentative d’ingérence dans le fonctionnement du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM).
Sur son compte X, Mandefu precise que, l’indépendance de ce corps est un gage indispensable pour garantir un État de droit et une démocratie solide en République démocratique du Congo.
En affirmant que « l’indépendance du corps judiciaire reste le thermomètre pour tester la température démocratique d’un État », l’élu de Kazumba souligne l’importance cruciale de la séparation des pouvoirs, un principe fondamental de toute démocratie.
Pour lui, toute ingérence extérieure au fonctionnement du CSM, notamment la présence des membres du pouvoir exécutif, risquerait de compromettre cette séparation et d’affaiblir l’État de droit.
Plusieurs professeurs de droit, ont lors des états généraux de la justice, exigé l’ingérence du conseil supérieur de la magistrature des personnalités telles que le président de la République et le ministre de la justice.