Religion : le Pasteur Marcello décourage les chrétiens inactifs et les incite à l’entrepreneuriat

 

Le pasteur Marcello Tunasi, responsable de l’Église La Compassion, s’engage pleinement à garantir un encadrement holistique des fidèles de son église.

Habituellement axé sur la prédication de l’évangile de Jésus-Christ dans sa dimension spirituelle, l’homme de Dieu a décidé d’introduire également la dimension sociale de Christ. Il redoute fortement le risque de créer des individus déséquilibrés si le message du Christ ne couvre pas tous les aspects de la vie humaine.

« Je me suis rendu compte que nous avons cette grâce d’avoir des gens qui viennent nous écouter dimanche après dimanche. Si notre message est déséquilibré, nous n’allons qu’engendrer des personnes déséquilibrées qui vivent dans la pauvreté et qui diront demain que c’est la faute du pasteur. Il est crucial de présenter non seulement un Christ spirituel, mais aussi un Christ social », a déclaré le pasteur Marcello Tunasi sur les ondes de la Radio Okapi.

Dans le même ordre d’idées, en se basant sur la Bible, le responsable de l’Église La Compassion souligne que la fourmi, symbole du rejet de la paresse, surpasse l’homme fainéant dans le contexte du travail.

« La Bible dit que nous devons observer la fourmi, vous les paresseux ; Dieu se sert même de l’exemple d’une fourmi pour nous faire sortir de la paresse. C’est une insulte qu’on puisse me présenter une fourmi pour que je travaille. Donc, cela revient à dire que le paresseux est moins qu’une fourmi », conclut le pasteur Marcello Tunasi en décourageant ceux qui restent inactifs et refusent de travailler, soulignant que la parole de Dieu n’est pas contre le travail.

Marcello Tunasi a proposé 10 idées de projets commerciaux viables en Afrique, nécessitant un budget de départ de 500 USD. En tant qu’homme de foi, il s’engage à accompagner les chrétiens qui le suivent à travers le monde et les fidèles de Compassion vers l’indépendance et l’autonomie.

Dieu est un Dieu des principes. Lorsqu’il dit à l’homme qu’il mangera à la sueur de son front, c’est un principe immuable, qui s’applique aussi bien aux chrétiens qu’aux non-croyants, et auquel il ne déroge pas. L’alliance entre Dieu et le travail mène invariablement à la réussite, tandis qu’un travail déconnecté de toute dimension divine peine généralement à décoller. C’est cette nouvelle mentalité que souhaite transmettre cet homme de foi.

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