Par Sarah Bukasa
Quelque soit la durée de la nuit, la lumière finira par apparaître, dit un vieux dicton de la sagesse biblique. C’est à cela que tend le procès 100 jours.
Le feuilleton est loin de trouver son épilogue. L’affaire mettant en cause Vital Kamerhe, ancien Directeur de cabinet du Chef de l’Etat dans le procès dit 100 jours a repris ce lundi 11 avril à la Cour de cassation.
Un recours en cassation avait donc été introduit pour attaquer en annulation l’arrêt de la cour d’appel de Kinshasa/Gombe rendu au second degré par la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe, condamnant Vital Kamerhe, à 13 ans des travaux forcés.
Entre-temps, Vital Kamerhe a bénéficié de la liberté provisoire avant d’aller se faire soigner à l’étranger.
Ainsi ce lundi, la cour de cassation a cassé la décision de la Cour d’Appel et l’a renvoyée de nouveau à la Cour d’Appel de Gombe pour être rejugée.
Vital Kamerhe a été poursuivi pour détournement des deniers publics dans le cadre du programme 100 jours du Président Félix Tshisekedi.
Convaincu de son innocence, le président de l’Union Nationale Congolaise a toujours fait confiance à la justice congolaise qui va dire le droit, rien que le droit dans cette affaire.
Le chef de l’État, Félix Tshisekedi, qui a suivi le déroulement du procès à la télévision comme tout congolais, ne s’est pas mêlé de cette affaire judiciaire, respectant ainsi la séparation des pouvoirs, son credo, malgré sa relation étroite avec vital Kamerhe.
En effet, les populations de Kinshasa, du Nord et Sud-Kivu, du Katanga et ailleurs n’attendent que l’acquittement définitif de Vital Kamerhe.
La direction de l’UNC, son parti politique salue la bravoure de ses militants et cadres qui n’ont pas cessé de soutenir et défendre leur président malgré les épreuves. Et surtout la discipline dont ils ont fait preuve.
Après cet épisode inédit, les observateurs avertis s’interrogent sur ce qu’il convient d’appeler le retour politique du Mwalimu Vital Kamerhe.
Blanchi, Vital Kamerhe pourrait retrouver un rôle sur l’échiquier politique de la RDC. Une question se pose alors. A-t-il l’envie de replonger dans le grand bain politico-médiatique ? La question reste posée.