Théodore Ngoy, candidat classé dernier à la présidentielle du 20 décembre, a introduit ce mardi 02 janvier, une requête en annulation des élections à la Cour constitutionnelle.
Cette requête de Ngoy ouvre le bal au contentieux électoral pour l’élection présidentielle. Après la publication des résultats provisoires le 31 décembre, les candidats avaient jusqu’à ce mercredi pour contester les chiffres de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).
Classé dernier selon les résultats provisoires de la CENI, Théodore Ngoy avait pourtant écarté toute idée de saisir la Cour constitutionnelle qui, selon lui, avait déjà donné sa position.
Contrairement à Ngoy, les principaux challengers de Félix Tshisekedi, proclamé vainqueur de la présidentielle, n’ont pas introduit de recours en contentieux électoral. Katumbi, Fayulu et Mukwege, arrivés respectivement en 2ème, 3ème et 6ème positions, ont rejeté ces résultats tout en refusant d’user des «voies légales» de contestation, préférant plutôt une mobilisation populaire en évoquant notamment l’article 64 de la Constitution. Un droit que leur conteste le gouvernement, rappelant que les institutions actuelles sont issues des élections.
De leur côté, Muzito, Mutamba et Ifoku, 4ème, 6ème et 12ème selon les résultats provisoires, ont pris acte de ces chiffres et ont félicité le gagnant.