Sarah Bukasa
L’ancien directeur du cabinet du chef de l’État Vital Kamerhe et son co accusé Samih Jammal étaient ce jeudi 02 juin devant la Cour d’Appel de Kinshasa Gombe, pour clamer une fois de plus son innocence.
Poursuivi pour détournement des fonds des maisons préfabriquées, l’ex directeur de cabinet de Félix Tshisekedi, a démontré noir sur blanc qu’il n’est pas impliqué dans le détournement des fonds alloués à ce projet.
La partie de Vital Kamerhe a soutenu que le premier juge n’avait pas bien tranché en les condamnant pour corruption puisque Vital Kamerhe n’était pas encore Directeur de cabinet du Chef de l’État au moment de l’attribution du marché de construction des maisons préfabriquées à la société Samibo. Pour ces parties, la seule personne qui pouvait être corrompue était le ministre du Développement rural.
Pour les avocats de Vital Kamerhe, aucune preuve n’a été produite pour démontrer que leur client avait touché les fonds dont on lui reproche d’avoir détourné.
En ce qui concerne l’infraction de blanchiment des capitaux, les prévenus soutiennent l’absence de l’infraction préalable au blanchiment. Pour ces parties, puisque le détournement des deniers publics n’est pas établi, l’infraction de blanchiment n’est pas aussi consommée.
Les proches de Vital Kamerhe attendent toujours l’acquittement de leur leader.
Notons que la Cour d’Appel de Kinshasa Gombe va se prononcer le 16 juin dans l’affaire Vital Kamerhe et consorts.
Pour rappel, Vital Kamerhe et Samih Jammal avaient été condamnés au premier degré à 20 ans des travaux forcés pour détournement Accusations qu’il a toujours rejeté et que la justice n’a jamais pu démontrer.