Leadership de la Femme des Médias (LFM) continue à sensibiliser les élèves dans le cadre du mois de mars dédié à la femme.
Ce mercredi 20 mars c’était le lycée Mgr. Shaumba qui a eu le privilège de voir ses filles être sensibilisées sur leur droit.
Le thème de cette année en ce qui concerne la journée internationale des droits des femmes tourne autour d’ « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme ».
Et c’est avec ces mots que les membres de cette structure féministe qui regroupe journalistes et celles qui le seront dans un proche avenir, ont rappelé la nécessité de l’investissement dans la jeune fille pour un leadership efficace. Et cela passe par les études de qualité pour un avenir rassurant.
Dans son mot, Grâce Shako, coordonnatrice nationale de LFM, a introduit son speech par les qualités d’un bon leader, qui n’a pas d’âge : on peut être meneuse d’une vison et d’une équipe à un bas âge. Elle s’est par la suite étalée sur le thème mondial en précisant que l’investissement consenti par les parents pour de bonnes études reste la meilleure voie pour réussir et atteindre dans la vie aussi bien sociale que professionnelle.
Avec passion et dévouement, elle a partagé l’expérience de son parcours scolaire et estudiantin, soulignant les échecs qu’elle a rencontré mais aussi les réussites qui ont fait d’elle, ce qu’elle est aujourd’hui. Faire le bon choix, être persévérante et y associer la prière, telle est la recette de la réussite d’après la coordinatrice de LFM.
Dans cette même approche, la deuxième intervenante, Marlene Kapinga, étudiante en G3 à l’IFASIC, membre de LFM, une ancienne du lycée Shaumba, est également revenue sur le choix de vie qu’il faut bien faire.
Elle a brossé succinctement ses difficultés rencontrées en tant qu’élève et sa turbulence qui ne lui a pas facilité la tâche dans son évolution.
Mais elle a décidé de se rattraper à l’université d’au tant plus que les autres n’étaient pas meilleures qu’elle. Aujourd’hui, elle étudie et travaille en même temps. Un début compliqué et chaotique peut aboutir à un parcours élogieux, a dit Marlène dont le témoignage a été captivant pour ces jeunes élèves.
La troisième et dernière intervenante, Ruth Meta est revenue sur sa vie de famille qui ne lui a pas facilité la tâche. Venant d’une famille divorcée, elle n’avait personne pour lui payer les études.
Elle a été prise en charge par un prêtre pendant un temps puis elle a dû finir ses études secondaires et travailler en même temps pour affronter l’université. Grâce à sa détermination, elle s’est donné jusqu’à terminer ses études en Hôtellerie puis décoration intérieure.
À travers cette campagne de sensibilisation et partage d’expériences, l’ONG Leadership de la Femme des Médias balise le chemin pour un meilleur avenir de la jeune fille.
LFM reste déterminée à travailler à l’éclosion d’une nouvelle génération dans laquelle chaque jeune est consciente de sa mission dans la société en privilégiant la parité.