La proposition de loi dite la « Congolité » de l’ancien candidat malheureux à la présidentielle de 2018 Noël Tshiani, continue à faire couler beaucoup d’encres et de salives dans le chef des leaders politiques congolais.
Dans une interview accordée à une chaîne locale Prefect Télévision, Thierry Monsenepwo membre du parti politique Convention des Congolais Unis( CCU), a d’abord salué cette initiative individuelle. Mais, il dit être contre cela au cas où ce projet de loi aurait pour but de s’attaquer aux individus.
« Je pense qu’il faut une distinction entre le débat démocratique et le débat d’individus. Ce que moi je n’accepte pas, c’est qu’on commence à utiliser une loi pour attaquer des individus. Ce sont des choses inacceptables. Si quelqu’un a fait une gaffe quelque part, avant d’être de la tribu Yansi ou Tetela, il est Congolais. Donc, lorsqu’il a eu cette fonction, lorsqu’il a eu cette responsabilité, c’est en tant que Congolais », estime t-il.
Alors que d’autres analystes congolais pensent que cette proposition de loi une fois votée écarterait Moïse Katumbi à la présidentielle de 2023, Thierry Monsenepwo déclare : « Le débat ne doit pas être subjectif. On peut ou ne pas aimer monsieur Katumbi, monsieur Katumbi est Congolais. Il a été gouverneur dans ce pays. Il a dirigé une province, il est aujourd’hui parmi les acteurs politiques de renom de ce pays. Lier sa personne à cette loi, c’est une erreur scientifique ».
Et de renchérir : « Par contre, condamner le fait que d’autres Congolais réfléchissent pour mieux sécuriser certains postes de responsabilité de leur pays, ce n’est pas interdit non plus. Ça s’appelle de la démocratie ».
Il sied de signaler que le texte de Noël Tshiani candidat malheureux aux élections de 2018 dit la loi sur la Congolité , réserve les postes régaliens, entre autres, la fonction de président de la République, aux Congolais nés de père et de mère congolais.
