Alors que les attentes du peuple sont immenses quant à son vécu quotidien, la composition du Gouvernement Suminwa rendue publique mercredi 29 mai, réveille des démons de division au sein de la classe politique.
Depuis lors, des réactions empreintes de frustration fusent de partout pour condamner la représentation nationale ou certains noms qui font tâche d’huile.
Le journaliste Jespere Labunda n’a pas caché sa déception face au comportement de certains dinosaures politiques.
« Cinq mois de tractations accouchent d’une équipe contestée en raison de l’insatisfaction des acteurs d’une classe politique faible et incapable de résoudre les problèmes d’une société en difficulté », a-t-il déploré.
Dans la continuité de son argumentation, cet enseignant à l’université des sciences de l’information et de la communication, ex-IFASIC, regrette que « l’espoir suscité par l’élection de Tshisekedi se dissipe », exprimant un appel urgent à l’amélioration des conditions sociales pour éviter que le pouvoir soit paralysé.
Décédé sans jamais accéder au pouvoir, Étienne Tshisekedi a vu son engagement politique récompensé par l’accession au pouvoir de son fils biologique, Félix Tshisekedi, en janvier 2019. Depuis lors, les Congolais demeurent divisés entre rompre avec les régimes prédateurs du passé et assurer la continuité.
Il est bon de rappeler que le leitmotiv de l’engagement de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social était l’État de droit qui nécessite une justice équitable et redistributive. Un espoir qui reste pour l’instant un vœu pieux, car la réalité étant bien contraire à cela.
