À travers un communiqué de presse rendu public lundi 11 novembre, les syndicats des magistrats de la RDC dénoncent plusieurs irrégularités entachées au déroulement des assises des États généraux de la Justice en cours.
« Tout en saluant la tenue de ces assises, les syndicats des magistrats de la RDC constatent avec amertume la théâtralisation de leur déroulement et redoutent que les objectifs poursuivis ne soient pas atteints », lit-on dans cette correspondance.
Parmi les causes de leur indignation, les syndicats des magistrats indiquent que le Conseil supérieur de la magistrature organe de gestion du pouvoir judiciaire et les autres acteurs n’ont pas été associés dans l’organisation de ces assises, la pléthore de participants estimés à plus de 3500, dont la majorité se recrute parmi les étudiants et militants des partis politiques, la très faible prise en charge des participants, en particulier les magistrats venus des provinces.
Ce n’est pas tout, ils dénoncent également le fonctionnement occulte du secrétariat technique, dont les membres ne sont pas connus des participants, mais aussi la sélection intéressée et orientée des intervenants et des thèmes développés en panels.
En effet, ces syndicats estiment que le temps des travaux en ateliers réduit à un seul jour, « risque de rendre superficiels les débats ».
Ouverts depuis le 6 novembre dernier dans la salle des congrès du Centre financier de Kinshasa, les travaux des États généraux de la justice vont se clôturer ce mercredi 13 novembre avec différentes recommandations.