Le collectif des lauréats magistrats à nommer en 2024 fustige la sortie médiatique ce jeudi 29 août du vice ministre de la Justice qui était face à la presse abordant la question des revendications de ces magistrats.
Alors que les magistrats à nommer en 2024 selon la décision du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) du 02 novembre 2022 crient à la violation flagrante de leur droit car étant recrutés sur concours organisé par le CSM en2023, le vice-ministre de la Justice Samuel Mbemba s’est permis d’introduire le couteaux dans la plaie de ces compatriotes congolais qui souffrent gravement à Kinshasa pourtant venus sur convocation de ce même Conseil Supérieur de la Magistrature, mais abandonnés il y a plus de 4 mois.
Selon le vice-ministre de la Justice, ces magistrats ne figurent pas dans le budget, faux rétorque un membre de ce collectif brandissant la loi budgétaire de 2024.
» Nous figurons dans la loi budgétaire de 2024 comme les 2500 nouvelles recrues de la Magistrature et conformément à la décision du Conseil Supérieur de la Magistrature, l’on devait être nommés, formés et être affectés au courant de l’année en cours comme ça été le cas pour le premier lot. Nous sommes 5000 qui avaient été subdivisés en deux lots « , a-t-il déclaré.
Les magistrats à nommer en 2024 ont été bel et bien programmés et pris en charge par la loi des finances 2024.
Peut-être que le vice-ministre de la Justice n’a pas cette information. Ces personnes venues de toutes les provinces réclament leur droit légitime car la politique veut les bousculer en 2025, ce qui n’est pas juste.
Ainsi face à cette situation, ces magistrats projettent une marche pacifique ce vendredi 30 août à Kinshasa. Cette marche aura comme point de chute le palais de la Nation où un mémorandum adressé au chef de l’État sera lu.