La communauté Teke Babali plaide auprès du chef de l’État Félix Tshisekedi symbole de l’unité nationale et garant du bon fonctionnement des institutions pour la prise en compte de la tribu Teke Babali, au prochain gouvernement qui se pointe à l’horizon.
Dans une correspondance adressée à l’informateur Augustin Kabuya et au chef de l’État Félix Tshisekedi consulter ce mercredi 13 mars, cette communauté originaire de la ville de Kinshasa, dénonce la discrimination que leur tribu fait face.
Elle estime par ailleurs être rejetée et vomie par la volonté malhonnête de certaines personnes sur leur propre province qui héberge l’ensemble des institutions mères du sans aucune représentation de la tribu Teke Babali.
« La discrimination que nous dénonçons à ce jour, se caractérise par quelques cas de fragrances pendant cette période où notre tribu a même été privée et écartée pour ne pas participer aux élections afin de ne pas avoir des représentants à tous les niveaux des scrutins 2023 », lit-on dans cette correspondance.
Cette communauté rappelle que, les Bateke Babali ont toujours été valorisés et honorés à travers plusieurs participations au sein de différents gouvernements de la république notamment à l’époque de Kasa-vubu et Mobutu « sans discrimination », alors qu’aujourd’hui c’est ce plus le cas, raison pour laquelle elle formule de cette demande au président de la République.
C’est lors du changement du régime Mobutu, en 1997 et après la mort en 2002 de son leader politique Pierre Mombelele Sem N’kira que cette tribu a totalement sombré dans les oubliettes.
La communauté Teke Babali a comme ancêtres : les chefs coutumiers Makolo Ilo, roi historique du royaume Tio, Ngaliema Intshi, chef traditionnel Tio qui avait signé le traité historique avec Henry Morton Stanley, Mfumu Mvula, chef contemporain Tio de la chefferie trouvé par les colons en 1914 et Ngobila, grand chef Tio chargé des eaux du pool et les embarcations royales.