L’archevêque président et représentant légal de l’Eglise du Réveil du Congo (ERC), Evariste Ejiba Yamapia a fait ce vendredi 29 août 2025 le compte rendu aux religieux de sa plateforme de la publication de la feuille de route des confessions religieuses sur le prochain dialogue national en vue de mettre fin aux conflits armés qui endeuillent la partie Est de la RDC.
Devant les leaders religieux issus du mouvement de réveil, Ejiba Yamapia a salué cette feuille de route commune des confessions religieuses, tout en soulignant la nécessité d’organiser ce dialogue national inclusif après les accords de Doha entre le gouvernement et la rébellion de l’AFC/M23 ainsi que celui de Washington entre Kinshasa et Kigali, pour ne pas faire ombrage à ces deux processus de paix déjà en cours.
« Non seulement le dialogue est opportun, il est obligatoire, parce qu’il est obligatoire d’abord qu’on termine avec les accords de Washington, les accords de Doha et ensuite vient le dialogue national inclusif, voilà ce que nous voulons dire dans le meilleur délai », a-t-il déclaré.
Tout en appelant à l’unité des confessions religieuses, l’archevêque Ejiba Yamapia a insisté sur la cohésion nationale autour du chef de l’État Félix Tshisekedi. Le président de la plateforme des confessions religieuses juge par ailleurs inopportun le dialogue initié par l’ancien président sud-africain Thabo Mbeki, le qualifiant de trop.
« Le Congo est indivisible. La cohésion nationale autour des institutions légalement établies est l’obligation pour tous », a-t-il ajouté.
Le numéro un de l’Eglise du Réveil en République Démocratique du Congo a appelé la population au calme et à faire confiance aux confessions religieuses qui vont piloter le dialogue national.
Lundi 25 août dernier, les confessions religieuses dans leur diversité y compris le tandem CENCO-ECC et la plateforme des chefs des confessions religieuses ont publié une feuille de route censée conduire le pays vers un dialogue national tant réclamé par la classe politique.
Cette feuille de route prévoit sans des dates précises, le dialogue des experts pour poser les bases techniques du pacte social pour la paix, viendra ensuite un dialogue politique qui réunira l’opposition politique, la rébellion considérée comme opposition armée, la majorité et société civile.
