Depuis la fin de la coalition FCC-CACH, les relations ne sont plus au beau fixe entre l’actuel régime et le régime passé.
Il y a quelques jours passés, le conseiller politique et stratégique de Corneille Nangaa, Éric Nkuba dans ses aveux, a cité l’ex président congolais Joseph Kabila comme contact politique de l’Alliance Fleuve Congo.
Cette révélation intervient après celle du secrétaire général de l’UDPS/Tshisekedi Augustin Kabuya qui avait affirmé que ce sénateur à vie aurait quitté le pays sans que les gens s’en aperçoivent et il travaille de mèche avec Corneille Nangaa, le nouveau rebelle pour déstabiliser le pays. N’oublions pas que Joseph Kabila a quitté pacifiquement le pouvoir ( par les élections).
Avec cette succession de révélations, l’autorité morale du FCC est dorénavant perçu par certains congolais, comme un danger qui mérite d’être arrêté.
Sur ce, le FCC avait alors réagi en ce terme « Au lieu de discourir à longueur de journées et d’ériger des murs de lamentations, le chef de l’État doit plutôt réfléchir, consulter, écouter, planifier, organiser, unir, motiver, décider et agir ».
N’étant pas au territoire national, serait-il un moyen efficace pour le pousser à rester en dehors de la RDC ?alors qu’il y était pour des raisons académiques.
L’ampleur de cette situation qui semble peser sur le dos de Joseph Kabila est perçu comme un coup dur de son histoire politique, étant donné que le gouvernement congolais a levé son moratoire sur la peine de mort pour ceux qui sont considérés comme « traitres ».
Cependant, si la justice congolaise s’emploie à poursuivre toutes les personnalités citées par ce collaborateur proche de Nangaa, elles seront frappées par la peine de mort.
La bataille est également dure pour la justice congolaise afin de dénicher les vrais contacts politiques de la rébellion de Nangaa car toutes les personnalités citées considèrent cela comme un « acharnement politique ».