En séjour à Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï Central depuis le 07 mars dernier, le secrétaire général de l’UDPS/Tshisekedi Augustin Kabuya a au cours d’un point de presse tenu le samedi 11 mars, abordé la question de la gestion de Félix Tshisekedi à la tête de la magistrature suprême.
Devant les chevaliers de la plume centre kasaiens, le bras droit de Félix Tshisekedi a noté que le bilan du président de la République est positif.
Augustin Kabuya a souligné avec satisfaction que le programme phare de la gratuité de l’enseignement de base et ainsi que l’amélioration des conditions de vie des fonctionnaires en disent long sur le bilan de Tshisekedi.
« En termes de bilan, je peux vous rassurer que son excellence Monsieur le Président de la République Félix Tshisekedi a un bilan largement positif. Je prends quelques secteurs; dans le secteur de l’enseignement, la gratuité de l’enseignement de base est prévue par la constitution (…) quand vous regardez même le salaire des fonctionnaires, ce qu’ils touchaient hier, aujourd’hui, il y a une augmentation », a t-il dit.
Au delà de tout, le fils du sphinx de Limete a fait entendre que la non tenue de certaines promesses du chef de l’État est dûe à la situation qu’il a trouvé au pays depuis sa prise de bâton de commandement du pays, entre autres la gravité de l’insécurité dans la partie orientale du pays menée par le Rwanda sous couvert de M23.
« Le président Tshisekedi est un héritier d’un régime catastrophique. Aujourd’hui, s’il faut parler, vous voulez nous faire croire que du temps de Kabila les gens vivaient en dignité ? », S’interroge t-il.
Et de poursuivre : « La population connait qui a fait quoi dans ce pays. Le pays n’était même pas par terre, le pays était dans le trou. Je sais de quoi je parle, le bilan est largement positif. J’ai survolé quelques secteurs, je n’ai pas tapé à côté. J’ai parlé des réalisations ».
Notons qu’Augustin Kabuya a annoncé dans les tous prochains jours, la tenue du congrès de leur parti en vue d’entériner la candidature de Félix Tshisekedi aux échéances électorales de décembre.