Les défis liés à la gouvernance et à la gestion des ressources en eau douce en RDC sont au cœur d’un atelier d’évaluation ouvert ce jeudi par le Bureau de l’UNESCO/RDC.
Ces travaux qui réunissent scientifiques, chercheurs en hydrologie, experts du gouvernement et le partenaire UNESCO, comptent s’appuyer sur la digitalisation pour améliorer l’accès aux données fiables mais aussi vulgariser les outils de collecte dans un seul but d’apporter des vraies réponses à la gestion durable des eaux au moyen de l’intelligence artificielle.
Selon Olivier Kanshongwe chef secteur sciences de l’UNESCO, la RDC dispose d’un potentiel énorme en termes des ressources en eau douce qui représente environ 52% des réserves en eau douce du continent africain, alimenté par trois bassins hydrologiques notamment le Congo, Nil et Shiluango.
Ainsi, loin de ce bénéfice, les eaux de la RDC à ces jours au centre des discussions dans cet atelier font état d’une pollution inquiétante par ce que inondées et envahis des déchets plastiques et de tous genres.
Pour le secrétaire général à l’environnement Benjamin Touarambe, ce cadre qui réunit scientifiques, experts en eau entend mettre une coordination des efforts pour définir le mode de fonctionnement de cette denrée vitale et d’y apporter à travers des données des vraies réponses.
» L’eau c’est une vraie richesse qui peut nous apporter des milliards de dollars des recettes » , a-t-il souligné.