Présentation du programme de bourses des filles aux parties prenantes du système éducatif de la province du Kasaï, lequel programme s’inscrit dans le cadre du Projet d’apprentissage et de l’autonomisation des filles (PAAF).
La cérémonie s’est déroulée mardi 25 juin, à l’hôtel la Rose dans la commune de Kanzala.
« Nous sommes venus selon la recommandation du ministre national de l’éducation nationale et de la citoyenneté, lancer officiellement la présentation du programme de bourses des filles aux parties prenantes dans la province du Kasaï à Tshikapa ciblée comme province pilote », a expliqué Hilaire Yogo Beyogode, Directeur-chef de service de l’éducation à la vie courante.
À l’en croire, ce projet vise à donner la chance à toutes les filles du secondaire de la province du Kasaï d’aller à l’école sans payer un petit frais. L’objectif visé est d’améliorer l’accès et l’équité à l’éducation particulièrement pour les filles au niveau secondaire dans les dix provinces ciblées et améliorer les conditions d’enseignement et d’apprentissage dans les écoles secondaires.
Selon Chantal Faïda, spécialiste en bourse et participation des filles à ce programme, le PAAF prend en charge les frais des filles qui fréquentent les écoles publiques et il versera ensuite l’argent à la direction de l’école et une partie dans la famille ou à la personne qui s’occupe d’elles, sans discrimination ni d’âge ni niveau pour lutter contre le chômage dans les ménages et autres fléaux (mariage précoce, concubinage forcé, grossesse non désirée).
Ce projet est chiffré à 400 millions de dollars américains pour une durée de cinq ans pour les cinq provinces pilotes dont Kasaï, Kasaï-central, Kasaï-oriental, Sud-Kivu et Ituri ainsi que 5 autres provinces associées.
Il sied de signaler que le projet pilote du programme de bourses couvrira toutes les écoles secondaires publiques de sous-divisions de l’Education Nationale et Nouvelle Citoyenneté de Tshikapa 1 et 2 et Kamuesha. La bourse concerne les élèves de tout âge. Pour y parvenir, le projet recrutera 1000 enseignantes pour assurer l’accompagnement, et ces enseignantes seront payées par l’État congolais.
Pour renforcer le système éducatif, ce projet prévoit le recrutement de 5000 enseignants du niveau secondaire.