RDC : le Conseil de sécurité de l’ONU prolonge d’un an le mandant de la MONUSCO 

 

Dieumerci Diaka

 

 

Le Conseil de sécurité de l’ONU a, lundi 20 décembre prolongé d’un an le mandant de sa Mission l’organisation des Nations Unies au Congo (Monusco).

Les effectifs restent globalement stables, mais le Conseil de sécurité demande aux Casques bleus de se concentrer sur le Nord-est du pays et « d’accentuer leurs opérations conjointes avec les forces congolaises, les FARDC. »

Rédigée par la France, la résolution 2612 du Conseil de sécurité adoptée à l’unanimité des 15 membres du Conseil de sécurité, prévoit le maintien jusqu’au 20 décembre 2022 au maximum de 14 160 militaires et de 2 001 policiers.

Le texte réclame à la force de paix MONUSCO « de se retirer d’ici à la mi-2022 » de la province du Tanganyika dans le Sud-est du pays, « et de consolider son empreinte en Ituri, au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, les trois provinces où un conflit actif persiste. »

En outre, le Conseil se félicite de la collaboration accrue des autorités congolaises avec la MONUSCO et avec les Etats de la région, tout en soulignant « l’importance de la coordination et du partage d’informations », incluant les Casques bleus « sur les opérations militaires en cours dans l’est de la RDC ».

En mettant en avant la nécessité de respecter les droits humains et le droit humanitaire international, le Conseil de sécurité de l’ONU « appelle à des opérations conjointes accrues et efficaces des forces de sécurité congolaises et de la MONUSCO, y compris sa brigade d’intervention ».

Dans la partie Est de la RDC, l’armée ougandaise mène depuis le 30 novembre dernier avec les FARDC, des opérations militaires contre des positions des rebelles du groupe Forces démocratiques alliées (ADF) dans les provinces sous l’état de siège, notamment le Nord-Kivu et l’Ituri.

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