Kasco Kasonga
L’affaire Kabund est loin de se terminer. Plusieurs personnalités politiques montent au créneau et condamnent l’écart de langage dont a fait montre l’ancien président ad-intérim de l’UDPS.
À Tshikapa, chef-lieu de la province du Kasaï, le parti du président de la chambre haute du parlement Modeste Bahati Lukwebo, l’AFDC n’est pas partie au dos de la cuillère.
Alphonsine Bundu, coordinatrice provinciale de l’AFDC/Kasaï, s’est penchée sur l’actualité qui domine l’arène politique congolaise.
Selon elle, Jean-Marc Kabund a Kabund devrait établir la différence entre la critique et les insultes.
Elle dit ne pas comprendre ce qui a pris Kabund de se lever de bon matin et commencer à insulter le chef de l’État congolais, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
« Jean-Marc Kabund a Kabund est un ancien allié du président de la République. Nous sommes dans la démocratie, chacun est libre de s’exprimer et voir ce qui lui semble bon. Notre camarade Kabund devrait établir la différence entre la critique et les insultes. Il a confondu ce qu’il devait dire. Au lieu de critiquer la gestion du pays, lui préfère insulter le président de la République et tenir des propos discourtois tendant à déstabiliser les institutions du pays », a regretté Alphonsine Bundu, coordinatrice provinciale de l’AFDC au Kasaï.
En ce qui concerne les menaces que font face Modeste Bahati Lukwebo au sujet de l’incompréhension entre la MONUSCO et les habitants de l’Est, Alphonsine Bundu condamne fermement ceux qui veulent chercher les problèmes là où il n’y en a pas.
« Que ceux qui disent que c’est Bahati qui est à la base de tout ce qui se passe à l’Est entre la MONUSCO et nos compatriotes de l’Est, cessent et gardent leur ignorance. Modeste Bahati est un homme digne de notre pays », a indiqué Alphonsine bundu.
Il sied de noter qu’au sujet de l’insécurité qui sévit à l’Est du pays, Modeste Bahati Lukwebo avait lors de son séjour à Goma, appelé les jeunes à s’arranger dans l’armée et la police pour défendre ensemble la patrie.