RDC-Kasaï : L’État congolais prié d’asphalter la route Kamako-Tshikapa

 

 

 

Par Kasco Kasonga

 

 

Au cours d’un entretien avec les responsables de la société civile basée dans la cité frontalière de kamako, Jean-Luc Musuanga, chef de bureau intérimaire de la Direction Générale des Douanes et Assises ( DGDA ), a plaidé pour le désenclavement de l’espace Kasai et la province de Kwilu.

D’après lui, le gouvernement de la RDC doit à tout prix chercher l’amélioration de la situation sociale des Congolais.

Jean-Luc Musuanga a présenté la situation douanière de la cité de Kamako en se focalisant sur le trafic entre la province de Lunda Norte et la province du Kasaï et sur l’asphaltage de la route Kamako-Tshikapa.

« L »Etat doit impérativement avoir un regard sur la frontière de Kamako pour des multiples raisons, dont le désenclavement des routes Kasaï-kasaï central et Kasaï-Lunda Norte pour les activités commerciales », a-t-il plaidé.

Pour sa part, la société civile forces vives de Kamako considère que la frontière de Kamako peut jouer un rôle prépondérant tout en se basant sur les données objectives du programme de connectivité avec les ports de Luanda et Lobito ainsi qu’avec toute l’Afrique Australe.

« Du côté angolais tout est déjà fait pour rendre le désenclavement de la RDC effectif à partir de la frontière de Kamako. C’est pour cela que nous trouvons déjà une route asphaltée de l’Angola jusqu’à la porte de la frontière de Kamako. Les ponts Angolais qui sont sur la route vers Kamako ont été solidifiés pour supporter les véhicules des grands tonnages. La proximité de cette frontière (7km) avec la ville de Dundu, siège des institutions de la province de Lunda Norte, est un avantage », a réagi le coordonnateur de la société civile forces vives de Kamako.

Dans la foulée, Abbé Trudon Keshilemba demande au gouvernement de la République Démocratique du Congo d’asphalter la route Kamako-Tshikapa pour le développement de ce coin du pays, surtout dans les activités commerciales.

« Le seul défi à relever est l’asphaltage de la route Kamako-Tshikapa. Nous sollicitons la volonté politique pour exploiter les opportunités commerciales que représente la frontière de Kamako qui se considère abandonnée à son triste sort », a dit Abbé Trudon Keshilemba.

Signalons que la frontière de Kamako joue au médiateur entre la République Démocratique du Congo et la République d’Angola dans plusieurs domaines.

Partager

Lire aussi

Partager

Articles récents