Les voix se lèvent de plus en plus pour exiger la libération sans condition du journaliste Stanis Bujakera, détenu à la prison centrale de Makala à Kinshasa.
La dernière en date est celle de l’Association Africaine de défense des Droits de l’Homme (ASADHO) et l’Observatoire de la Dépense Publique (ODEP) qui appellent les autorités judiciaires au respect de liberté d’information.
Ces organisations qui ont tenu un point de presse ce lundi 02 octobre à ce sujet, invitent le président de la République Félix Tshisekedi à veiller à ce que toutes les institutions du pays dont celles relatives à la liberté de la presse, jouissent de leurs droits et devoirs.
Pour leurs parts, Jean-Claude Katende président de l’ASADHO et Florimond Muteba de l’ODEP, estiment qu’il y a anguille sous roche dans le dossier Bujakera.
Il faut noter que l’article 127 de la loi sur la liberté de la presse en RDC, exige que le directeur de publication ou de programme porte la responsable pénale et civile de toutes publications de presse non signée.
Le journaliste Stanis Bujakera avait été arrêté le 8 septembre 2023 au motif qu’il aurait publié dans le journal Jeune Afrique un article mettant en cause les renseignements militaires dans l’assassinat du député national Chérubin Okende, ancien ministre de Transport, sur base d’une note confidentielle qui émanerait de l’Agence Nationale des Renseignements(ANR). Une note qualifiée de fausse par les autorités de la République Démocratique du Congo.