16 janvier 2001-16 janvier 2024, cela fait exactement 23 ans jour pour jour que le président de la République Démocratique du Congo, Laurent-Désiré Kabila, était assassiné dans son bureau à Kinshasa.
Le tireur était Rashidi Mizele Kasereka, un de ses gardes du corps, qui a été abattu dans sa fuite par Eddy Kapend, l’aide de camp du Président. Après un procès ayant condamné une vingtaine de personnes, dont Eddy Kapend, à la prison à vie pour négligence dans la protection du Président, plusieurs années ont passé sans que les véritables commanditaires de l’assassinat soient dévoilés.
Aujourd’hui, vingt-trois ans après les faits, de nombreuses personnes considèrent que l’enquête n’a pas répondu à toutes les questions.
Le jour de l’assassinat, le Président Kabila avait accordé quelques audiences dans la matinée, à des hommes d’affaires et politiciens.
Vers 13 heures, Rashidi Mizele, un caporal de la garde, demande à rencontrer le Président et est laissé entrer. Il dégaine alors son arme et tire sur Laurent-Désiré Kabila qui s’écroule, atteint au cou et au bas-ventre. Rashidi Mizele tente de fuir mais est abattu par Eddy Kapend.
Les nouvelles en provenance de la clinique Ngaliema où avait été transporté le Président étaient contradictoires et la confusion régnait dans le pays jusqu’à l’annonce officielle de la mort de Kabila faite par le gouvernement congolais.
Notons que Laurent Désiré Kabila fut né le 27 novembre 1939 et fut le troisième chef de l’État congolais. Il avait alors succédé à Mobutu qui a dirigé le pays pendant 32 ans.