Le président burundais Évariste Ndashimiye et président en exercice de la communauté des États d’Afrique de l’est ( EAC) a convoqué une réunion extraordinaire ce samedi 04 février 2023 des chefs d’état et de gouvernement sur la situation sécuritaire dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC) et les tensions persistantes entre Kinshasa et Kigali.
Dans une interview accordée à Actualité.cd, un média en ligne paraissant à Kinshasa, Christophe Lutundula le vice-ministre, ministre des Affaires Étrangères a rassuré que le communiqué du mini-sommet de Luanda le 23 novembre 2022, avait prévu des sanctions contre le M23 en particulier, si le mouvement ne respecte pas le chronogramme contenu dans la feuille de route, c’est l’application de cette clause qu’attend Kinshasa.
« Notre message est très clair. Nous constatons que le M23 et le Rwanda ont rejeté les résolutions de la feuille de route. Maintenant, il faut en tirer les conséquences. Les accords signés tiennent les parties qui les exécutent de bonne foi. Ça n’a pas été respecté. Maintenant, il faut mettre en musique l’autre mécanisme qui est l’intervention militaire », a t-il déclaré.
Et d’ajouter : « Il faut que la force régionale passe à l’action (…) C’est le respect de tous les accords que nous avons signés. Maintenant, c’est la clause relative à l’offensive militaire pour contraindre le M23 à respecter le consensus international ».
Notons qu’à ce sommet de Bujumbura, le président Félix Tshisekedi y est accompagné du ministre des Affaires Étrangères, de son directeur de cabinet et son haut représentant chargé du suivi des processus de paix de Luanda et Nairobi.