Par J.N
Au cours de la réunion du conseil des ministres tenu par visioconférence vendredi 13 janvier dernier, le président de la République Félix Tshisekedi a désapprouvé les propos discriminatoires, de stigmatisation et d’exclusion tenus dans le cadre de la sensibilisation au processus électoral, particulièrement à l’enrôlement.
À en croire Patrick Muyaya porte-parole du gouvernement, le chef de l’État a rappelé aux membres du gouvernement que leur mission est d’être au service des congolais peu importe leur conviction politique ou religieuse.
« Il est de notre devoir de prêcher par l’exemple pour préserver l’unité nationale », a martelé Félix Tshisekedi.
Deux ministres lors de leurs tournées à l’intérieur du pays, ont tenu des propos qui n’ont pas plu à une grande partie de la population. L’un, c’est le ministre des Hydrocarbures Didier Budimbu au cours de sa tournée dans le Haut-Katanga, avait qualifié de « chauve-souris », Moïse Katumbi qui, selon lui n’a pas la nationalité congolaise.
L’autre, c’est le ministre du Commerce Extérieur Jean-Lucien Bussa qui, dans un meeting, avait déclaré que tout celui qui n’est pas né d’un père congolais est « notre ennemi ».
Il sied de rappeler que ces propos à caractère discriminatoire intervient tout juste après le départ de Moïse Katumbi de l’Union Sacrée.