Par challengeinfo.cd
Dans un mémorandum daté du 10 janvier 2023, adressé au secrétaire général chargé de la recherche de l’Université Pédagogique Nationale, l’Association des cadres scientifiques de l’Université pédagogique nationale (ACS/UPN) dénonce la perception des frais exorbitants et illégaux institués notamment par ce membre du comité de gestion.
Décriant l’absence d’une politique de recherche tendant à accompagner les scientifiques, l’ACS s’étonne que l’inscription au DEA et à la thèse soit si coûteuse à l’UPN, contrairement à d’autres institutions de l’ESU, qui respectent l’instruction académique 023 du ministère de tutelle.
Le Secrétaire général de recherche est notamment accusé d’alourdir la machine de la procédure administrative avec des documents extra académiques, qui exigent du temps et de l’argent, la contrainte d’un moratoire qui ne tient compte ni de la situation financière des scientifiques encore moins des difficultés scientifiques qui peuvent retarder la production des résultats scientifiques dignes d’une recherche fondamentale.
Considérant ces pratiques comme exploitation des scientifiques déjà mal payés, les cadres scientifiques de l’UPN exigent entre autre du secrétaire général de recherche de cette institution, » le respect de la grille officielle relative aux frais de troisième cycle en RDC, l’octroi gratuit de la salle de promotion K2 pour la soutenance de thèse en faveur de cadres scientifiques de l’UPN à l’instar des autres établissements de l’ESU congolais, la supression de l’étape de pré-inscription pour les scientifiques d’autant plus qu’ils ont des dossiers connus par l’université ou son maintien comme une simple étape de perception des dossiers mais qui n’appelle à aucun frais à payer, l’interdiction de tous les frais illégaux perçus dans certaines facultés et départements sous couvert de frais d’études des dossiers « …
En outre, ces scientifiques ont dénoncé l’absence d’une politique dans ce secteur clés de recherche en ce qui concerne les axes susceptibles de faire rayonner l’UPN et l’absence de soutien de l’UPN à ses scientifiques qui semblent se battre seul au troisième cycle.