Par Pierre Kabakila
À l’occasion de la célébration de la journée mondiale de lutte contre l’impunité et crime commis contre les journalistes ce 02, novembre, le journaliste en danger (JED) a publié son rapport annuel d’observation et d’analyse sur l’état de média et la liberté de presse en RDC.
Pour cette structure, ce rapport met l’accent sur les attaques et menaces enregistrés au cours de l’année 2022 contre les journalistes et média congolais.
Au total, JED a enregistré 124 cas de la liberté de presse et qui se répartissent comme suit :
– 49 journalistes menacés ;
– 37 arrêtés ;
– 18 journalistes agressés ;
– 17 médias ou émission interdite ;
– 2 journalistes enlevés ;
– 1 journaliste tué.
À en croire la même source, ces chiffres sont nettement en hausse comparativement à l’année 2021 où JED avait enregistré 110 cas et 116 cas en 2020.
Selon les confrères, plusieurs facteurs mettent en mal la liberté de l’information en RDC, notamment : l’environnement politique et sécuritaire marqué par des conflits armés dans l’est du pays, de l’existence d’une loi sur la presse répressive et vieille de depuis plus deux décennies et criminalise le délit de la presse et prévoit de lourdes peines d’empoisonnement des journalistes, de la multiplication des cas d’abus de pouvoir de personnes qui détiennent une parcelle de pouvoir et qui se vengent de journalistes ou des médias.
Parmis ces recommandations, JED met l’accent sur la réforme de la loi actuelle sur la presse en consacrant le principe de dépénalisation des delits de presse.
