Ils sont au total 3000 à être expulsés par l’Angola dans une période de moins de deux semaines via le poste frontalier de Kamako situé à 150 kilomètres de la ville de Tshikapa.
C’est le coordonnateur de la société civile de Kamako, l’abbé Trudon Keshilemba qui livre la nouvelle ce vendredi 31 mars. Ce dernier déplore les conditions inhumaines dans lesquelles débarquent ces personnes qui manquent de tout.
« Nous déplorons les manières dont ils sont expulsés d’autres pieds nus, sans vêtements, sans bagage, jusque-là aucune intervention du gouvernement central et provincial, une seule ONG présente », déplore Abbé Trudon Keshilemba.
À l’en croire, la présence de médecin sans frontières dans la cité de Kamako pour évaluation n’est pas suffisante car les besoins sont énormes.
Cet activiste des droits humains appelle le gouvernement à améliorer les conditions sociales des congolais pour éviter l’immigration clandestine qui, ajoute-t-il, a débuté depuis le 17 mars dernier.
Notons que le ministre provincial en charge de l’intérieur du Kasaï séjourne en Angola. L’immigration clandestine des congolais vivant en Angola est l’une des questions qui est au centre des échanges avec les autorités de la province Angolaise de Lunda Norte.