La corruption devient monnaie courante en République Démocratique du Congo, sous l’œil impuissant de la justice congolaise.
Après les élections des gouverneurs et sénateurs qui se sont déroulées sur une note de corruption, selon certains défenseurs de droit de l’homme, les élections des bourgmestres emboîtent les pas.
À en croire Jean-Claude Katende président national de l’Association Africaine pour les Droits de l’Homme (ASADHO), les conseillers municipaux exigent une somme colossale de 50.000 USD pour élire un bourgmestre.
« Même pour les élections des bourgmestres, on parle déjà de corruption. Les électeurs exigent 50.000 USD à chaque candidat/candidate. Entre-temps, les élections des gouverneurs et sénateurs se sont déroulées sans que la justice ne mette la main sur les corrompus et les corrupteurs », a t-il dit.
La corruption a été dénoncée lors de la passation des élections sénatoriales et gouvernorales. Depuis lors, aucune enquête ni arrestation n’a été signalée.