Lors de son discours prononcé le lundi 30 décembre, Martin Fayulu, figure de proue de l’opposition congolaise, a dressé un constat accablant du mandat de Félix Tshisekedi.
En dix points, il a souligné les maux qui gangrènent le pays : la corruption et le vol au sein des institutions, l’insécurité croissante, et le contrôle du M23 sur plus de 130 localités au Nord Kivu. Fayulu a décrit une armée abandonnée, incapable de protéger les citoyens, tout en dénonçant une diplomatie jugée défaillante qui ne parvient pas à répondre aux défis nationaux.
Le leader de l’opposition a également mis en lumière les conséquences sociales de cette gouvernance. Le tribalisme primaire, selon lui, divise la Nation, exacerbant les tensions ethniques et sociales. La pauvreté, en forte hausse, touche de plus en plus de Congolais, tandis que les secteurs de l’éducation et de la santé s’effondrent, laissant la population dans une précarité alarmante.
Fayulu a alerté sur la prospérité du banditisme urbain et l’état de délabrement des infrastructures, qui accentuent les difficultés du quotidien pour de nombreux citoyens.
En conclusion, Martin Fayulu a exhorté Félix Tshisekedi à mettre fin aux mensonges et à la manipulation. Il a insisté sur la nécessité pour le président de tirer les conséquences de son bilan, afin de redresser la situation chaotique du pays. Pour Fayulu, il est impératif que le leadership congolais prenne conscience des réalités vécues par le peuple et engage des réformes profondes pour restaurer la confiance et la sécurité dans la Nation.