24 Janvier 2019-24 Janvier 2023, jour pour jour, cela fait exactement 4 ans depuis que Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est à la tête de la République Démocratique du Congo.
C’était un certain jeudi quand tout basculait à la présidence de la RDC. À l’époque, Joseph Kabila était encore aux commandes malgré l’élection de Félix Tshisekedi en décembre 2018.
Devant des milliers de personnes venues de divers horizons, Joseph Kabila surnommé « Raïs » cédait le fauteuil au fils du sphinx de Limeté, Félix Tshisekedi.
La passation du pouvoir connaîtra un souci lorsque le président Tshisekedi pendant qu’il s’adressait aux congolais, avait eu un malaise suite à l’étouffement provoqué par le gilet par balle qu’il portait.
Cela n’avait pas empêché celui qu’on appelle actuellement FATSHI BÉTON à finir son discours peu avant qu’il n’occupe le trône qui fera de lui le cinquième président de l’histoire de la République Démocratique du Congo.
Dans 4 ans, le président Tshisekedi a fait de la gratuité de l’enseignement une réalité et le « peuple d’abord » comme son cheval de bataille.
À quelques mois des élections, Félix Tshisekedi n’a connu jusqu’à présent que 2 gouvernements qui, malgré l’insécurité dans la partie Est du pays, continue à se battre pour le décollage du pays.
Divorce FCC-CACH
On retiendra également le divorce entre FCC-CACH qui, au début du mandat de Tshisekedi, avait donné une lueur d’espoir à tout le peuple congolais.
Le divorce Tshisekedi-Kabila aura ensuite un impact sur la gestion de deux chambres du parlement, notamment l’Assemblée Nationale et le Sénat.
Au Sénat, Alexis Ntambwe Muamba finit par démissionner peu avant que Jeannine Mabunda ne soit déchue par les députés nationaux à l’Assemblée Nationale.
Après avoir mis fin à sa relation avec l’actuel sénateur à vie Joseph Kabila, Félix Tshisekedi mettra en place l’Union Sacrée qui sera composée essentiellement de toutes les parties composantes juste après des consultations qu’il avait eues avec les différentes personnalités du pays.
La CENI à son tour, a connu un changement avec l’arrivée de Dénis Kadima Kazadi en remplacement de Corneille Nangaa Yobelua.
À la cour constitutionnelle, les modifications se sont également remarquées suite au décès du juge président à l’époque.
Est-ce que Félix Tshisekedi est celui que les congolais avaient réellement besoin de voir à la tête du pays ?
Difficile de répondre à cette question. Seul le temps nous en dira plus.
Signalons que les prochains scrutins sont prévus au mois de décembre de l’année en cours. Les scrutins auxquels Félix Tshisekedi est candidat à sa propre succession.