Auparavant célébrée comme la fête de la libération en rapport avec l’entrée à Kinshasa de l’AFDL, c’est depuis 2019 qu’elle est devenue une « journée de la révolution et des Forces Armées ».
Et ce vendredi 17 mai 2024, certains habitants du Nord-Kivu, particulièrement ceux de Beni, s’en souviennent de cette journée commémorative et émettent leurs points de vue.
« Pour nous ici dans la région de Beni, nous reconnaissons l’importance de notre armée puisque sans elle, nous ne devrions pas y être. Normalement, en cette date à Beni, nous devrions organiser des visites à nos compatriotes qui sont devenus handicapés alors qu’ils étaient entrain de chercher notre bien-être sur les lignes de front », a déclaré Moses Kawele, habitant du secteur Beni-Mbau.
De l’autre côté, Saidi Balikwisha Email considère que le 17 mai 1997 est le début des malheurs de la population congolaise car selon lui, cela a permis au Rwanda d’intégrer la RDC.
« C’est à partir de cette date que la RDC a connu un chef d’État-major général, officiellement rwandais », a t-il dit.
Monsieur Boniface Musavuli a par ailleurs indiqué que c’est le jour où l’armée rwandaise masquée sous le label AFDL, a mis le Congo à genoux puis a placé ses « fantoches » au pouvoir à Kinshasa.
Il ajoute que cette date devrait être considérée comme un jour de deuil national puisque c’était le début de tous les malheurs des congolais, surtout ceux de la province du Nord-Kivu.
Il sied de noter que cela fait 17 ans depuis que la date du 17 mai a été proclamée chômée et payée, sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo.
