Sarah Bukasa
S’approprier du processus électoral en cours en République Démocratique du Congo, en vue de prochaines échéances électorales prévues en 2023, tel est l’appel fait ce mardi 28 juin par le rapporteur adjoint de la
Commission Électorale nationale Nationale Indépendante (CENI), Paul Muhindo à l’occasion de la première journée de la table ronde des jeunes des partis politiques et de la société civile, organisée par le Parlement des jeunes de la RDC.
Le Rapporteur adjoint a invité les jeunes à s’engager sans réserve au processus électoral actuel.
« Vous devez vous approprier les résolutions qui sortiront de ces travaux pour des élections apaisées, transparentes et crédibles », a-t-il lancé en substance, alors qu’il lançait les travaux de cette table ronde.
Ouverte sous le thème » Pour des élections apaisées en RDC », le porte-parole adjoint s’est apaisanti dans son speech sur « le qui, le comment, le où, le quand, le pourquoi des réformes et des opérations électorales.
La CENI tient Mordicus à l’organisation des élections dans le délai.
« Très bientôt, nous lançons l’opération de la révision du fichier électoral », a t-il fait savoir.
Le Rapporteur adjoint de la CENI a rassuré les participants que la CENI est à pied d’œuvre pour que les élections soient organisées dans les délais constitutionnels et que le mot « glissement » n’est pas une option pour la Centrale Électorale.
L’appel est donc lancé au Gouvernement, aux parties prenantes au processus électoral et aux partenaires extérieurs de la CENI de respecter leurs engagements pour que les élections se tiennent en 2023, dans le délai.
En ce qui concerne l’organisation des élections dans les provinces sous État de siège, le Rapporteur adjoint de la CENI s’est révélé rassurant : »L’opération d’actualisation de la cartographie a lieu en ce moment même dans les provinces sous État de siège.
Toutefois, le Gouvernement met les bouchées doubles pour pacifier les zones en proies aux violences des groupes armés.
Il est à noter que d’autres intervenants dont la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations-Unies, Bintu Keita, ont aussi pris la parole, chacun avec un sous-thème bien spécifique.