Le procès du journaliste correspondant de Jeune Afrique et directeur adjoint de l’Actualité.cd Stanis Bujakera est renvoyé au 17 novembre prochain.
La troisième audience s’est poursuivi ce vendredi 3 novembre au Tribunal de Grande Instance de Kinshasa-Gombe siégeant à la prison centrale de Makala.
La défense est revenue sur la proposition de contre-expertise, elle estime qu’il y a absence « d’indice sérieux de culpabilité », dans les faits reprochés à leur client.
Le collectif d’avocat a ensuite reformulé une nouvelle demande de la liberté provisoire, 15 jours après la dernière qui a été rejetée.
Alors que la troisième audience du procès du journaliste Stanis Bujakera s’est déroulée ce vendredi, l’ONG Reporters sans frontières (RSF) a publié jeudi dernier, une enquête sur l’affaire qui a conduit Stanis Bujakera Tshiamala devant les tribunaux.
D’après la cellule investigation de RSF, dont une délégation s’est rendue en RDC fin octobre, le journaliste « n’est pas l’auteur de la note pour laquelle il risque dix ans de prison ».
Cela fait deux mois que Stanis Bujakera a été arrêté. Incarcéré le 14 septembre à la prison de Makala, Stanis Bujakera Tshiamala est notamment accusé d’avoir « contrefait ou falsifié les sceaux, timbres, poinçons ou marques de l’État et des administrations publiques », et d’en avoir « fait usage ».