Grand lecteur des écritures saintes, le révérend Bravo Martin Yoka, président exécutif du Forum des Intellectuels de l’Eglise du Réveil (FICHER) offre au publique chrétien une compréhension plus aisée de la dimension biblique, prophétique et chrétienne de Félix Tshisekedi, candidat numéro 20 qu’il soutient pour la bataille présidentielle du 20 décembre.
Lors d’une interview accordée vendredi à challengeinfos.cd , Bravo Martin a clairement démontré avec les passages bibliques à la clé, comment la gestion de Félix correspond à celle de son homonyme cité dans les écritures saintes. Abordant la dimension prophétique, il a épinglé le livre de Deutéronome 17 verset 15 prouvant comment le candidat Félix est tiré du milieu de ses frères Congolais, contrairement à certains de ses challengers.
« Le Président Félix c’est un candidat ayant le profil des dirigeants prophétiques, je prends d’abord Deutéronome 17 verset 15 que (tu mettras sur toi un roi que choisira l’éternel ton Dieu et tu prendras ce roi du milieu de tes frères, tu ne te permettras pas de te donner un étranger comme roi qui ne soit pas ton frère comme dirigeant ) et le Président Félix refuse d’abord l’histoire de père et de mère. Il libère tout le monde et sous son mandat, il n’y a aucun candidat qui a été rejeté pour le problème de nationalité mais lui parce que Dieu nous l’a donné selon le combat de son père qui était un combat de non violence donc c’est quelqu’un qui est pris du milieu de ses peuples c’est un profil des dirigeants prophétiques », a-t-il expliqué.
Évoquant la dimension biblique, le président exécutif du FICHER a poussé plus loin ses réflexions pour dénicher un autre aspect de la paix que plusieurs Congolais, victimes des affres de guerre dans la partie Est du pays ignorent. Il a vanté les prouesses réalisées par le Président de la République en cinq ans de mandature se conformant au livre des actes des apôtres 24-3.
« Maintenant il a un profil de dirigeants bibliques là je donne le passage des actes des apôtres chapitre 24 verset 3 (…) ce texte dit (très excellent Félix, tu nous fais jouir d’une paix profonde, et cette nation a obtenu des salutaires réformes par tes soins prévoyants. C’est ce que nous reconnaissons en tout et partout avec une entière gratitude ). Quelles sont ces choses qui donnent la paix ? Parce que quand on parle de la paix, les gens voient directement la guerre de l’Est, ce n’est pas la guerre de l’Est qui enlève la paix aux gens. Les gens n’ont pas la paix quand ils ne peuvent pas envoyer leurs enfants à l’école. Ils n’ont pas de paix quand les femmes partent pour accoucher c’est-à-dire toutes les femmes là n’ont pas de paix. Les enseignants là qui enseignent qui sont entrain de pleurer, il n’y a pas de paix. Donc, il y a beaucoup de choses que le Président Félix a fait », renchérit-il.
Parlant de la dimension chrétienne, Bravo Martin voit en Félix Tshisekedi un président obéissant à la volonté divine. Il a fait appel au livre de Psaume 33-12 pour prouver comment Félix Tshisekedi a dédié le pays à Dieu contrairement à ses prédécesseurs.
« Un dirigeant chrétien c’est celui qui obéit à la volonté de Dieu. Il y a quelque chose qui est très importante ici, ce que nous nous retrouvons avec des richesses incroyables, des minerais et toutes ces choses là, on se pose la question est-ce que Dieu les a déposé ici pourquoi ? On se retrouve avec un Président qui dit aux gens ne continuer pas de voler. Maintenant où se trouve le profil là d’un de chrétien qui obéit c’est dans Psaume 33 verset 12, on dit (heureuse la nation dont l’éternel est Dieu et le peuple que Dieu prend pour héritage) donc Dieu dépose tout l’héritage dans les minerais ici et maintenant Félix prend le pays, il le donne à Dieu, il dit à Dieu que prend, dirige maintenant. Il se fait que quand Dieu commence à diriger le pays ce n’est plus Félix », soutient-il.
Par ailleurs, le révérend Bravo Martin Yoka a invité la communauté chrétienne à s’approprier cette élection pour réélire Félix Tshisekedi qui brigue un second mandat constitutionnel, encore que rappelle-t-il, le Chef de l’État avait pris l’ordonnance dans laquelle il donne un jour férié pour le combat du prophète Kimbangu, pour ainsi couronner la lutte de la foi chrétienne.