Au Conseil de sécurité des Nations-Unies, la Chine s’est une fois encore opposée à la poursuite des violences dans l’Est de la République Démocratique du Congo, où des hostilités ont repris entre l’armée congolaise et le mouvement rebelle du M23.
Lors de sa 9501ème réunion, les membres du Conseil de sécurité ont discuté sur la question de menace de paix et sécurité dans le monde.
La situation sécuritaire en RDC a également figuré dans ces échanges, avant que bon nombre de pays apportent une fois encore, leur soutien à la RDC, en appelant au dépôt des armes et à la cessation immédiate des violences.
Dans son intervention à cette réunion, la Chine a appelé le M23 à mettre terme à la terreur dans la partie orientale du Congo.
« La Chine appuie les efforts de la MONUSCO et des FARDC dans leurs opérations conjointes et exhorte le M23 et d’autres groupes armés à mettre immédiatement un terme à la violence et les hostilités, à se retirer des territoires qu’ils occupent », a dit son représentant à cette réunion.
Une situation caractérisée par des attaques des groupes armés, avec comme conséquence plusieurs victimes et nombreux déplacés. Ce qui impacte aussi la sécurité de la sous-région, craint la Chine qui témoigne son soutien aux FARDC ( Forces armées de la République démocratique du Cong) et à la MONUSCO (Mission des Nations-Unies au Congo).
« La situation dans l’Est de la RDC a un incident sur l’ensemble de la sécurité dans la région. La communauté internationale devait appuyer le processus de Nairobi et le processus de Luanda, et aider le pays à régler les divergences par le dialogue et la consultation. La Chine se félicite de la signature du plan de désengagement entre la RDC et la Monusco, et du programme de retrait progressif de la Monusco », a t-il poursuivi.
Lors de cette réunion, Bintou Keita, la cheffe de l’ONU en RDC a présenté le rapport de trois derniers mois de cette année sur la situation en RDC. Les rapports entre celle-ci et le Rwanda. Soulignant que ces rapports restent dégradés par l’activisme du mouvement rebelle du M23, avec l’appui de Kigali sur le sol congolais. « Il y a des risques d’escalade militaire entre les deux pays voisins », a déclaré Bintou Keïta.