Plusieurs interrogations enflamment la toile au sujet de l’inhumation ce lundi 02 septembre, de 200 personnes mortes dans leurs milieux de refuge à Goma, dans la province du Nord-Kivu.
Des témoignages recueillis lors de la cérémonie des funérailles rapportent que parmi les principales causes de leurs décès, figurent la faim, les épidémies ainsi que d’autres maladies infectieuses.
Dans son discours devant la presse de la ville volcanique de Goma au cimetière Genocost, bien qu’elle n’a pas trop évoqué les raisons ayant causé la mort de ces déplacés, la ministre nationale des Droits Humains et cheffe de la délégation gouvernementale dépêchée par le chef de l’État congolais a laissé entendre, sans beaucoup de commentaires, qu’ils sont décédés à la suite des violences de l’agression injuste imposée à la République Démocratique du Congo par le Rwanda à travers les terroristes du M23-RDF qui sont dans plusieurs agglomérations du territoire de Rutshuru, Masisi et une partie de Lubero.
« Ils sont morts à cause de cette guerre qui nous est imposée, par les M23. Ils sont morts des violences de guerre dans des sites différents. Ce sont des victimes de guerre qui nous sont imposées. Ça peut être nous demain », regrette Mwavita Chambu.
Des propos similaires ont été réitérés par le député national élu de Goma, Mumbere Bwanapuwa Éric. Celui-ci regrette du fait que les personnes ayant fui leurs habitations soient décédées dans leurs milieux de refuge en raison des terroristes du M23, appuyés par le Rwanda.
Il faut noter que ces victimes ont été enterrées sous une grande émotion d’ami et connaissance.
