Siméon Muvunga, secrétaire national de l’ONG Convention pour le Respect des Droits de l’Homme (CRDH-Congo), dont son siège national se trouve à Oicha, chef-lieu de Beni, a demandé au gouvernement, de régler la question du social de la population et non de retoucher la constitution.
Il a tenu ces propos ce lundi 04 novembre, au cours d’une interview accordée à notre média.
Cet acteur de droit de l’homme et juriste de formation demande au président congolais Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, de se mettre sur une même table avec ses membres du gouvernement, pour prioriser la question sécuritaire, le social des enseignants, militaires et policiers. C’est après tout ça, selon lui, qu’ils peuvent parler de la révision constitutionnelle.
« La loi congolaise en se referant à l’article 220, il a été clairement dit que pendant une période d’urgence ou de l’insécurité, rien ne peut changer être changé dans la constitution », a-t-il martelé.
Siméon Muvunga qualifie des « populismes », les propos tenus par le chef de l’État à Kisangani, sur la révision constitutionnelle car il estime que cela n’est pas pour l’intérêt de la population de l’Est.
Notons que, la question de la révision constitutionnelle fait couler beaucoup d’encre et salive. Certains sont pour la révision et d’autres sont contre.