Plusieurs vulnérables, déplacés des massacres dont sont auteurs les rebelles ougandais d’Allied Démocratic Forces (ADF-MTMl), font face à une vie cruelle caractérisée par le manque d’assistance ce dernier temps, révèle Kambale Kikunzura, alors président des déplacés en groupement Basongora, en secteur Ruwenzori, territoire de Beni au Nord-Kivu.
Selon lui, ces déplacés dont la statistique donne un nombre de 21.000 personnes avec au moins 800 ménages, pour la plupart venus des entités secouées par l’activisme des rebelles ADF-MTM qui tuent et violent des paisibles citoyens, ne savent pas à quel saint se vouer surtout que les organisations non gouvernementales (ONG) qui interviennent ici, ne distribuent qu’à des groupes ciblés pourtant minoritaires en défaveur de ceux-là qui vivent les environs de la cité frontière Kasindi.
» Nous avons un signal fort amer qui touche la vie des déplacés qui sont sans assistance, aucune alors que certaines ONG humanitaires ne donnent qu’aux mêmes ménages d’ailleurs minoritaires à lors que nous sommes un nombre très élevé comme vous le constatez », a dit Kikunzura ce mardi 23 janvier 2024 à challengeinfo.cd
Son appel de détresse est lancé à l’endroit des responsables des organisations non gouvernementales en vue que ces déplacés soient assistés.
Rappelons que c’est plus d’une décennie maintenant qu’il se vit une insécurité grandissante dans plusieurs entités du territoire de Beni au Nord-Kivu et Djugu, Irumu dans la province de l’Ituri.