Jackson Bagheni
Le Centre pour la Promotion des Droits Humains (CPDH) accuse les militaires et policiers d’être à la base des tracasseries pendant les heures vesperales dans la commune d’Oicha, chef-lieu du territoire de Beni au Nord-Kivu.
Selon cette organisation, ces tracasseries ont été signalées dans les quartiers Pakanza, Mabasele, Mbimbi, Oicha premier, Masosi et certains villages de la localité Bakila Tenambo.
À en croire Kasereka Syayira Darius coordonnateur de cette organisation, ce sont les militaires ayant échappé au contrôle et ceux commis dans les coins jugés criminogènes ainsi que des policiers ayant retiré de l’équipe des patrouilleurs qui sont à la base de cette calamité.
Leur mode opératoire est caractérisé par de l’intimidation, extorsion des biens, braquage d’armes, tentative de viol et coups et blessures.
Plus de 10 cas de ces abus ont été enregistrés à Oicha et une partie de la localité Bakila Tenambo, au cours de la semaine dernière.
Le CPDH rappelle la responsabilité des outils de sécurité qui ont pour mission la sécurisation et la protection de la population et ses biens. Le contraire, serait dévier la mission régalienne leur reconnue.
En outre, il appelle la population à la vigilance et demande aux autorités de se pencher sur cette situation qui écume le peuple en adoptant les méthodes adaptées pour mettre fin à ce phénomène.