Jackson Bagheni
L’association des étudiants et élèves ressortissants d’Oicha et ses environs, AEROE en sigle, se dit indigné de la majoration des frais de participation aux épreuves de l’examen d’État, édition 2022.
C’est dans une déclaration rendue publique la soirée de jeudi 03 février 2022 dernier, dont une copie est parvenue à la rédaction de challengeinfo.net, cette organisation a manifesté son indignation.
Les frais à payer passent de 90 000 francs congolais soit 45 dollars américains, à 120 000 francs congolais soit 60 dollars américains, conformément à l’arrêté numéro 01/048 du 24 février 2022, du gouverneur de province, le Lieutenant-général Ndima Constant.
Selon cette association, l’arrêté du gouverneur de province ne tient pas compte de la situation sécuritaire qui prévaut dans la province éducationnelle du Nord-Kivu 2 et dans la région de Beni en particulier.
« De 90.000 francs soit 45 dollars américains à 121.000 francs congolais soit 60, 5 dollars américains pour l’édition 2022. Demander à chaque candidat de la province Nord-Kivu ; qui ne tient pas compte de la situation sécuritaire, surtout dans la province éducationnelle Nord-Kivu 2 où presque toutes les sous-divisions de Beni-ville , Oicha, Bulongo , Kamango et Kyondo sont en difficulté», peut-on lire dans cette déclaration.
Pour alléger la tâche aux parents des élèves finalistes des humanités et permettre d’avoir la même chance, l’AEROE recommande ce qui suit :
« Nous demandons à son excellence, Monsieur le gouverneur de province du Nord-Kivu, le général Ndima constant Constant une mesure exceptionnelle d’urgence de la province éducationnelle Nord-Kivu 2, de revoir et exonérer sa décision qui traumatise davantage les enfants de la région de Beni longtemps meurtri. À son excellence Monsieur le ministre de l’EPST d’exonérer les élèves finalistes de la province éducationnelle Nord-Kivu 2 et de centre dans la région de Beni pour s’imprégner de la situation calamiteuse des élèves »
Soulignons que plusieurs écoles qui jadis, fonctionnaient dans certains villages du territoire de Beni en province du Nord-Kivu, ont été délocalisées pour des raisons sécuritaires.